Découverte macabre à Liberté 6 extension. Le corps sans vie d’un nouveau-né enfoui dans un sac de riz a été retrouvé par un charretier qui ramassait des ordures. Le présumé auteur de l’infanticide, une élève en classe de seconde et sa mère ont été arrêtées par les pandores de la Foire. Elles ont été déférées au parquet de Dakar.
Tout est parti de la découverte macabre d’un corps sans vie d’un nouveau-né le 18 mars dernier par un charretier, Mamadou Bâ qui ramassait des ordures. Pris par la peur lorsqu’il a ouvert le sachet qui paraissait un peu lourd, Bâ décide d’aviser les hommes du commandant Sangaré de la gendarmerie de la Foire. Une fois sur les lieux, ces derniers demandent au charretier de les conduire au domicile de la dame qui lui a remis le fameux sac.
Arrivés chez la dame, la maîtresse des lieux, Y. Diop, informe aux limiers qu’elle vit avec ses trois filles, mais aucune d’entre elles n’a contracté une grossesse. Demandant de voir les trois filles, les gendarmes ont suspecté l’une d’elles.
Conduite à la brigade pour nécessité d’enquête, Khoudia Sall, soutient n’avoir jamais contracté une grossesse. Réquisitionné, un gynécologue de l’hôpital Philippes Maguilenne Senghor informe qu’il venait de retirer « le restant du cordon ombilical d’un nouveau-né, des entrailles de sa patiente et délivre un document attestant que celle-ci avait accouché dans les dernières 48 heures.
Entendue sur les conclusions du médecin, Khoudia avoue être la mère du bébé, mais précise que l’enfant n’est pas né vif. Une thèse rejetée par l’hôpital le Dantec qui a procédé à l’autopsie. Le médecin-légiste conclut que « le bébé est né vivant et viable, mais a été tué par asphyxie mécanique ».
La poursuite des investigations permettra aux gendarmes de réaliser que sa mère, M. Diop, était de mèche avec elle. Elles ont été toutes deux déférées au parquet de Dakar, livre « l’Observateur ».