Élection présidentielle 2019, la revue des candidats retenus après la publication de la liste provisoire.
Ils sont maintenant au nombre de cinq candidats après la publication de la liste provisoire des candidats par le conseil constitutionnel, ce lundi.
Macky Sall, une pression occultée pour une confiance à l’air.
Après avoir reçu des mains du président de la Confédération africaine de football Ahmad Ahmad mardi le 08 janvier, le « Platinium Awards » 2018, le président de la république Macky Sall a l’air d’être en bon état d’esprit, malgré les coups préparés par ses opposants.
Jeudi, Macky a organisé une réunion qui a duré trois heures de temps, au Palais avec les cadres du Benno Bokk Yakar à savoir Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass et consorts pour dresser son plan de bataille, une stratégie qu’il espère gagnante.
En outre, il a reçu en audience au palais les grands syndicats (Atsas/Sutsas – Sudtm) communément appelés « And gueusseum » qui sont constamment en grève avec plus de 17 plans d’action.
Issa Sall: le candidat du PUR veut éliminer Macky Sall dès le premier tour.
Après le succès lors du parrainage, le PUR arrivé en tête compte éliminer Macky Sall dès le premier tour, c’est ce qu’a déclaré son candidat à l’occasion du rassemblement de l’opposition vendredi après midi.
C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’il lance cet appel à l’opposition : «faisons en sorte que, s’il y a un deuxième tour, qu’au moins que Macky Sall ne soit pas l’un des deux candidats. Et nous en sommes capables si nous restons déterminés.»
Pour réussir ce coup, le PUR pourra compter sur le soutien de Pape Ibrahima Samb, président de la Convergence d’Initiatives pour le Sénégal (CIS). Ce dernier, dans un communiqué parvenu à Thiès info, dit « avoir pu constater que le candidat présenté par le PUR en la personne du Professeur Issa SALL est un homme multidimensionnel qui présente un profil idéal pour la station présidentielle. C’est un intellectuel engagé d’une rigueur morale implacable avec grande culture générale et une bonne connaissance des problèmes de l’heure, doublé d’une humilité remarquable ».
Mais ceci n’est qu’un souhait de sa part, la décision de ralliement de la CIJ au PUR n’est pas encore définitive. Elle est attendue dans les prochains jours.
Ousmane Sonko se porte bien malgré une semaine difficile.
C’était une semaine très difficile pour le candidat de Pastef Ousmane Sonko, car étant cité dans deux scandales ( l’affaire Tullow Oïl et l’affaire TF 1451/R).
En effet, le journal ghanéen « Modern Ghana » avait publié l’article d’une soi-disant journaliste anglaise Michelle Madsen intitulé « the challenges of exploiting natural resources in Africa » dans lequel il a été déclaré que le leader des patriotes a reçu de la société Tullow Oïl 195.000 dollars. Cette information a été démentie dans les heures plus tard et ledit article a été retiré par le journal ghanéen.
Toutefois, l’affaire TF 1451 dans laquelle le journaliste Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko (directeur de la société d’Atlas) d’être impliqué du fait des intérêts pécuniaires, persiste toujours.
Ses partisans ne sont guère indifférents face à ces accusations. « Des individus qui ne croient en rien si ce n’est au pouvoir de l’argent qu’on leur a donné essaient de forger à des gens exempts de toute reproche » des images négatives » explique Bassirou Diomaye Faye, responsable des cadres du Pastef.
L’on aperçoit ainsi dans une vidéo le leader des patriotes bien accueilli à Touba. Celui qu’on croyait « malade » après une semaine très difficile se porte bien, malgré tout.
Madické Niang se rattrape après avoir passé le parrainage.
Après avoir franchi l’étape du parrainage au deuxième tour, le candidat Madické Niang s’est rendu à Touba pour se prosterner devant le mausolée de Serigne Touba (RTA).
Il a également répondu aux internautes dans son compte tweeter où il se dit prêt à participer à un débat public entre candidats. Ce qui serait historique dans l’histoire politique du Sénégal.
Toutefois, il est accusé de trahison envers les Wade-fils par les jeunes de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Idrissa Seck, un silence stratégique ?
A l’instar de Me Madické Niang, le candidat du parti Reewmi a également validé le parrainage après la deuxième vérification du conseil constitutionnel.
Contrairement à l’accoutumée, Idrissa Seck n’est pas cette fois celui qu’on connaissait avec des déclarations multipliées au niveau de la presse. Est-il un silence stratégique de sa part ? Seul le concerné peut nous édifier à cette question.
De toute façon, le candidat du parti reewmi peut bel et bien compter sur le soutien du lutteur Zoss qui est prêt à l’accompagner dans sa conquête à la magistrature suprême.
Amed Mbaye