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Nicolas Menheim : « Je garde l’espoir de retrouver ma voix »

par | Fév 5, 2019 | People | 0 commentaires

Musicien passionné
Chanteur, compositeur, multi-instrumentaliste, Nicolas Menheim a disparu de la scène musicale depuis 2003. Année où sa voix s’éteint au détour d’un concert donné dans une boîte de nuit dakaroise. Aujourd’hui, il revient au-devant de la scène mais cette fois-ci en tant qu’acteur dans la série Pod et Marichou où il interprète le rôle d’un grand baron de la politique.

Sa passion pour le quatrième art, commence à l’âge de 13 ans lorsque Nicolas Menheim s’adonne à la musique soul sous l’impulsion de chanteurs tels que Marvin Gaye, James Brown, Aretha Franklin, Otis Reading ou les Jackson Five.

Son intérêt pour la salsa, survient après l’obtention de son baccalauréat lorsqu’il fait la connaissance, grâce à un de ses professeurs, de grands groupes de la musique cubaine comme l’Orchestra Aragon ou Septeto Habanero.

Au fil des années, séduit par les excellentes voix de virtuoses de la musique cubaine comme Abelardo Barrosso et maestro Benny Moré, Nicolas Menheim se met à reprendre leurs morceaux, avec la complicité de son père.

Carrière remplie
Par son talent, il se fît remarquer en 1980 par Pape Seck, de l’orchestre Baobab qui lui propose de le rejoindre deux ans après au sein de l’orchestre national qui venait d’être créé. Sa voix de rossignol lui assure une ascension fulgurante, au point qu’en 1992, son mentor Ibrahima Sylla, fondateur du label Sylla Records, le choisit pour participer à la réalisation d’un album qui devait être composé de trois ténors de l’afro-cubain sénégalais. Ce fût la naissance du mythique groupe Africando avec Médoune Diallo, et donc Pape Seck et Nicolas Menheim. Plus tard le chanteur cubain Ronnie Baro (ex Orchestra Broadway) rejoint la bande.

Africando s’impose vite grâce notamment aux rythmes et diversités de ses chansons. Une fusion de merengue, pachanga, cha cha cha, mambo, guaganco ou son cubano ; le tout accompagné par des tonalités africaines. De 1992 à 1998, Nicolas Menheim participe alors à cinq albums d’Africando et effectue des tournées à travers le monde.

En 1998, suite au succès de leur célèbre album intitulé « Baloba », il quitte Africando et crée en 1999 le Super Sabador, « une version soft d’Africando », souligne-t-il. Maguette Dione, surnommée la Celia Cruz sénégalaise, Camou Yandé ou encore le défunt Bassirou Bâ, composent ce groupe qui enregistre en 2001 « Néné chérie » et un an plus tard « Commandante Che Guevara ».

Sans voix
Malheureusement, la carrière musicale de Nicolas Menheim s’arrête brusquement en 2003. En pleine prestation dans une discothèque, sa voix devient plus lourde et s’éteint. Une aphonie causée selon les médecins par une hypertrophie des muscles gorgés en dessous des cordes vocales et un kyste au-dessus. Malgré tout, Nicolas confie devant le micro de Seneweb, « ne pas perdre l’espoir de rechanter un jour ». En attendant de recouvrer sa voix, pour renouer avec le 4e art, il se donne à fond dans le 7e art.

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